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La Yegros ( TEMPORA)

Ce festival itinérant porté par le service culturel du Grand Narbonne, placé sous l’égide de Marie Bat, est accueilli par certaines villes ou villages du Grand Narbonne. Le but est de proposer des spectacles festifs et enlevés. Vendredi 10 août le concert a  tenu encore une fois ses promesses.  En effet, Sainte-Valière a vibré aux sons de la musique latino. Le public, plus de huit cent personnes, présent ce soir-là, celui qui suit La Tempora ou celui qui vient pour l’artiste, évolue par rapport au tout début de ce festival. Les fans de Mariana Yegros dite La Yegros se sont déplacés, dont beaucoup connaissaient les paroles de ses chansons. Des parents et leurs enfants et des personnes d’un âge plus mûrs se côtoyaient, tous appréciant les musiques entrainantes, le rythme endiablé de La Yegros et de sa formation musicale. Un public très bigarré et éclectique ! Sur scène les couleurs, la bonne humeur et l’énergie étaient de rigueur. Celles de la chanteuse avec son gilet bariolé, lumineux et éclairé ! Mais aussi celles impulsées par le décorum : des fleurs décoraient le micro et les instruments, des tissus colorés garnissaient l’espace. Venue tout droit de l’Amérique du Sud, cette jeune chanteuse d’origine argentine a effectué une grande tournée en Europe. Il ne restait que quatre dates pour la découvrir.

La Yegros a été proclamée en 2013, reine de la nu-cumbia. Elle a fait le choix de ne pas chanter en anglais pour conserver son identité culturelle argentine si chère à son cœur avec cependant des paroles en français. Elle habite à présent à Montpellier.

 

Nota :

La cumbia est un genre musical et une danse née au 17ème siècle en Colombie, d’abord sous le nom de cumba, puis de cumbia. La cumbia s’est néanmoins répandue en Amérique du Sud, particulièrement en Bolivie, au Pérou et récemment en Argentine où elle s’est mélangée aux musiques existant déjà sur place. Au commencement, il y avait les tambours des esclaves accompagnant les veillées funèbres. Plus tard, les Indiens des Antilles ont ajouté ocarinas, flûtes de roseau et gaïtas une sorte de longues flûtes amérindiennes. Les Espagnols apportent par la suite la mélodie, les paroles et la danse. Des maracas et des bongos sont parfois utilisés.

 

Article Par Catherine Cambriels

Crédit Photo : Marine Savreux ( Le Grand Narbonne)